Le symptôme, le désir et le toucher - Retour du groupe du 21 Janvier 2018

Bonjour,

Simple retour du groupe du 21 Janvier 2018

C'est un petit groupe qui est constitué, parfait pour le thème "la sexualité ".

Ce qui est abordé: Le symptôme, le désir et le toucher.

 

Début avec un enseignement

Origine du déni du féminin avec l'émergence de la puissance sur l'autre
Nous faisons un voyage rapide dans l'histoire pour tenter de comprendre comment les hommes et les femmes se partageaient le monde, et surtout nous approcher du mystère de la naissance de la domination masculine. La naissance de la toute puissance sur l'autre, et non pour l'autre.
Nous abordons les thèmes de la soumission, des viols, des maltraitances physiques et psychologiques des Femmes, celles des hommes "efféminés", car être un homme c'est surtout ne pas être une femme.
Nous constatons alors que tous nos comportements, nos choix vestimentaires, nos choix professionnels aux tendances féminines seront destinés à nous soumettre à la force de la toute puissance du masculin.

La place du symptôme
En reconnaissant ce déni, nous reconnaissons son symptôme qui est celui d'un conflit psychique entre le conscient et l'inconscient. Le but à atteindre est alors de refuser d'être cet homme d'apparence, cette force qui cache la gène d'expression de ce qu'il juge être faible.
La reconnaissance de ce symptôme est un début vers la réparation, la guérison sous condition de l'écouter et non pas d'anesthésier son message.

Le désir
L'un des participants exprime sa culpabilité à ressentir du désir pour une autre femme. Un désir dérivé, c'est à dire un désir non contrôlé qui se pose juste à côté de sa propre volonté.
Comment faire ? Se sentir coupable de le ressentir jusqu'à vouloir le nier ?

Il me semble plus juste de l'écouter, et d'approfondir ce sujet. Nous l'avons juste survolé, c'est notre première rencontre, l'intime des mots demande ce que le temps aime le temps !
Un événement arrive pendant ce groupe et qui nous bouleverse tous. Un participant parle du décès de sa maman. Nous décidons d'en parler plus profondément plus tard car l'instant est au silence et dans l'acceptation de ce qui est.

Confusion entre affectif, sensuel et sexuel
Pour tous, l'absence du toucher laisse une béance, un vide, dans lequel la puissance sexuelle prend place. Cette énergie intense permet de supporter et de remplir la sensation angoissante du vide .
Lorsque nous parlons de la pauvreté du toucher, nous abordons naturellement la souffrance d'être rejeté, la souffrance de ne pas se sentir accueilli.
Un besoin se fait entendre fortement auprès des participants, c'est celui de la tendresse. La parole devient plus fluide et ne demande qu'à se libérer. C'est la fin du groupe, je propose une méditation sur la tendresse avec soi.
Je nous sens apaisés pour ce premier groupe, et nous nous retrouverons dans un mois.

21 Février à 19H30


Merci de votre présence et lecture.