Ile de La Réunion / Le Mans ou la relativité de la mort

Pour illustrer cet article, une musique de Jane Birkin "Fuir le bonheur": https://www.youtube.com/watch?v=Ll6ribfGJVA

La vie m’a fait découvrir cette île, une installation, des rencontres culturelles ethniques qui ont été dans mon chemin un élargissement de mon approche.

La vie à la Réunion, les voyages, les rencontres tellement variées menées par la curiosité de ce mystère humain m’ont permis de côtoyer la relativité!

La relativité!

Il y a des souffrances universelles, des peurs.

La peur de perdre, les insécurités affectives, matérielles.

Et des peurs socio-culturelles, elles sont relatives à l’environnement. La mort ne se vit pas de la même manière sur ce monde. La mort est visible en Inde, en Afrique, à Madagascar ; en France, on n’en parle pas ou très peu, sauf dans des services de soins palliatifs, où les équipes sont formées à l’usage des mots qui permettent un accompagnement, d’aborder l’instant du passage.

Si je parle de la mort, c’est qu’elle influence chaque instant de la vie!  En faire un déni ne peut permettre l’abandon à la vie!

Il n’y a pas que la mort physique , il y a la mort de chaque instant, de chaque moment ,de chaque heure, de chaque minute, de chaque seconde qui viennent à nous , nous transportent vers la fin  pour nous faire renaitre sans cesse .

Retenir ces moments, c’est nous condamner à mal vieillir. S’accrocher au passé, avoir peur de l’avenir, c’est la nourriture préférée du stress, de l’angoisse d’anticipation ou encore de nos nostalgies  mélancoliques.

Lâcher la peur de la mort c’est aussi prendre le plaisir de naitre, de s’ouvrir à la vie avec confort!

 

Ce n’est pas le but qui importe mais le chemin à parcourir!

 

Ce chemin est fait de débuts et de fins, de  jours et de nuits ,  chaque jour laisse place à une autre journée, jamais tout à fait la même. A nous d’accepter ce rythme qui se nomme la danse de la vie!